L'Inde - Kochi // Varkala (Kerala)
- Les socquettes légères
- 16 déc. 2015
- 2 min de lecture
C'est le bon goût qui nous a incités à cocher Cochin comme ville de départ des Socquettes légères. En témoigne cette superbe fresque dédiée à la condition physique photographiée dans la vieille ville de Fort Cochin. On peut admirer la plastique de Schwarzy jeune.

Donc oui, nous débutons ce périple en bicyclette depuis Kochi en Inde du Sud. Après un long voyage et deux escales, nous avons miraculeusement récupéré nos vélos et nos sacoches sans trop de dégâts. Les voici sous leur meilleur jour, tout de vert vêtus, un petit côté Mars Attacks.

Nous avons pris la route le vendredi 11 décembre après deux nuits chez Jawal (et non Jawad hein), un ancien officier de la Marine indienne adorable. Les vélos roulent, les sacoches s'accrochent, les pédales pédalent, le soleil se lève et se couche, tout va bien. Les premières sensations sont plutôt bonnes, nous longeons la mer jusqu'à Alapuzzha, ville traversée de canaux surnommée de façon originale "La venise de l'Inde". Point de départ des Backwaters du Kerala, cette ville, à l'image de l'Inde, est tarée - mais dans le bon sens du terme.
"Butterfly", "Omnamashivaya" ont été nos premiers codes Wi-Fi, pas de doute, nous sommes sur une terre d'hippies intégristes. Nos premiers "chai" (thé indien) étaient bons, nous avons pris les tasses en photo, sauf qu'après ils ont mis du James Blunt donc on est partis en courant.

À Marari Beach, nous avons vu un Syrien déterminé arrivant à bon port. Il considère que l'Inde est une terre plus accueillante que la France. Ah non... en fait c'est un humble pêcheur indien. Toutes nos excuses pour cet humour vaseux.

Nous sommes actuellement à Varkala, c'est beau, on peut faire du surf mais il y a beaucoup de beatniks et bien sûr quelques "Skippy". On se repose un peu avant d'attaquer l'extrême sud de l'Inde.

Nous avons parcouru 200 km, la plupart sur la nationale 47, une route bien horrible où l'on déguste des gaz d'échappement de l'espace saupoudrés de klaxons destinés à percer les tympans. Ci-dessous, nous faisons semblant d'être heureux, mais il fait 800 degrés, et nous n'en pouvons plus.

Là, on est vraiment heureux. Face à nous la mer, le coucher de soleil.

Mais il y a toujours des hippies qui rodent...

Excusez-nous du retard de publication du blog, les "bonnes" connexions ne sont pas simples à trouver ici, les pannes de courant sont courantes, et pis on a surf.
Bisous bisous
